La température se détériore pendant que vous voguez sur l’eau. Le vent souffle de plus en plus fort rendant la navigation difficile. Les vagues se gonflent et se rapprochent dramatiquement du plat-bord…beaucoup trop même.
L’eau commence à s’accumuler dans le fond de votre canot. Vous écopez, mais ce n’est pas suffisant. L’embarcation s’emplie plus vite que vous êtes en mesure d’en sortir l’eau. Soudain, dame nature gagne, le canot s’enfonce. Vous avez bien bataillé mais c’était plus que votre frêle esquif était capable de prendre. Vous vous retrouvez à l’eau essayant de vous agripper à votre embarcation et de récupérer votre matériel qui flotte autour de vous, poussé par les vagues. Le reste mal arrimé a surement déjà coulé et vous êtes encore à une bonne distance de la rive. Heureusement, vous portez votre veste de flottaison.
Épuisé, vos pieds touchent enfin quelque chose…le fond. Vous tirez votre embarcation sur la berge et récupérez ce qui reste de votre matériel. Mais les conditions ne se sont toujours pas améliorées. C’est à ce moment que vous avez la présence d’esprit d’utiliser votre embarcation comme abri. Légèrement inclinée sur le côté et/ou encore maintenue par deux fourches de bois. Économie d’énergie. Vous vous y abritez, attendant que la température se calme, récupérant vos forces…
Voilà ce qu’il faut… être résilient. Faire face à la situation en gardant son sang-froid.
Ce scénario, bien que fictif, se produit annuellement et ne se termine pas toujours aussi bien. Rappelez-vous que le port d’un bon VFI peut vous sauver la vie et que dans un cas semblable l’hypothermie vous guette…peu importe la saison.
Cette histoire ne fait que nous rappeler qu’une embarcation, quelle qu’elle soit, peut servir d’abri improvisée lors de situation de survie.