Comme je le mentionne toujours pendant la diffusion de mes formations!
« Un simple petit rouleau de polythène peut vous sauver la vie »
On peut s’en faire un abri, un poncho, s’isoler du sol, un canot, un accélérant pour le feu, recueillir de l’eau et transporter celle-ci … de plus, c’est très économique.
Dans ce cas-ci, j’ai utilisé cette fine membrane afin d’étancher la façade d’un abri, somme toute assez isolé par une bonne couche de neige (30-40 cm). Dans le fond, j’ai réutilisé mon abri débris d’une publication antérieure pour faire cet essai.
Mon but était de constater, en obstruant l’entrée en entier, quel serait l’écart de température, intérieur /extérieur, avec un feu à proximité de cette obstruction.
Le principe est simple. Chauffer par rayonnement la paroi de polythène qui transmet sa chaleur à l’intérieur de l’abri. Cette chaleur s’accumule sous l’effet de convection, captée dans l’abri. Relativement étanche, la chaleur s’y accumule, et il devient nettement plus confortable d’y séjourner.
Donc, c’est ce que j’ai fait avec un feu de proximité (à un mètre) : J’ai utilisé deux thermomètres pour valider mes données. Un au mercure et l’autre à l’alcool. La température extérieure indiquait -22°C (M) et -25°C (A)
C’est après 15 minutes d’exposition à la chaleur, bien assis dans l’abri, que j’ai récolté mes données dans la partie supérieure de celle-ci.
-2°C (M) et -5°C (A)… 20 degrés d’écart.
Naturellement c’était la zone la plus chaude et cette chaleur n’est pas uniforme dans l’abri mais démontre bien que la technique est à retenir si jamais vous vous retrouvez à passer la nuit dehors tout en ayant de la polythène bien entendu.
Je suggèrerais 3X4 mètres que vous pourriez oublier dans votre sac à dos… On ne sait jamais, ça pourrait vous sauver la vie.